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Requête conjointe

Le 12 juin 2012, l’Etat du Texas et les avocats de Hank Skinner ont déposé une requête conjointe signifiant à la cour d’appel leur accord afin de procéder à l’analyse ADN de quarante scellés. Cette même cour devrait valider cette requête dans les meilleurs délais et renvoyer le dossier vers le juge Emmert qui, à son tour, signera un arrêt afin de lancer la procédure des tests.

Voici la déclaration de l’avocat principal de Hank Skinner, Rob Owen :

« Nous sommes heureux d’avoir trouvé un accord qui va enfin permettre les analyses ADN dans ce dossier, néanmoins une sérieuse inquiétude subsiste car ces analyses ne pourront être faites sur un scellé majeur récupéré par la police sur la scène de crime – une veste d’homme trouvée à côté du corps de la victime, Twila Busby, sur laquelle se trouvait des éclaboussures de sang, des cheveux et de la sueur. Dès le début de son combat pour obtenir des tests ADN, M. Skinner insiste sur la nécessité de tester cette veste car elle a probablement été portée par le meurtrier. De plus, depuis le procès, un témoin a positivement identifié cette veste sur photo comme étant celle portée fréquemment par l’oncle de la victime, Robert Donnell, qui avait été vu en train de harceler Twila lors de la soirée de réveillon, peu de temps avant sa mort. Il est indéniable que l’analyse ADN de cette veste est fondamentale pour déterminer l’identité du coupable dans cette affaire.

D’après l’Etat, chaque scellé a été préservé. Il est difficile de comprendre comment l’Etat a réussi à assurer le stockage d’un scellé aussi petit que les coupures d’ongles de la victime, et dans le même temps égarer un scellé aussi volumineux qu’une veste d’homme. A la date d’aujourd’hui, l’Etat n’a donné aucune explication quant à cette disparition de scellé dans cette affaire. Les représentants de l’Etat n’ont pas non plus expliqué pourquoi, lors des nombreuses audiences concernant les demandes de tests ADN de M. Skinner, ils ont systématiquement déclaré que les scellés en question existaient et qu’ils étaient en état d’être analysés.

Les médias et le public doivent exiger des réponses à ces questions. »